Les étapes pour devenir pratiquant Bouddhiste au sein de la Nichiren Shôshû / The steps to become a Buddhist believer in the Nichiren Shoshu ...

Le Karma/Karma

Quel Karma avons-nous créé aujourd'hui ?

Karma signifie les actions des êtres vivants qui peuvent affecter leur avenir. Karma est créée par les trois catégories d'actions:

  -   action mentale
  -   action verbale
  -   action physique

Ces trois catégories d'actions représentent les causes dont on connaîtra divers effets à l'avenir.

Le bouddhisme enseigne que les différentes caractéristiques que les gens possèdent, comme les différences dans le pays de naissance ou le lieu de résidence, les différences de capacités personnelles, et des différences d'aspect sont tous basés sur l'effet de leur karma accumulé de vies antérieures. Il est dit que les gens sont constamment affectés par le karma créé par les bons et les mauvais actes commis dans des vies passées. Cependant, le principe du karma est différent de l'idée de la fatalité. Par conséquent, il est important de comprendre que l'on peut changer de vie à l'avenir grâce à l'effacement de nos mauvaises actions mentales, verbales et physiques.

 

What Karma did we create today ?

Karma means the actions of living beings that can affect their future. Karma is created by the three categories of actions:

  - mental action
  - verbal action
  - physical action

These three categories of actions represent the causes of which we will know various effects in the future.

Buddhism teaches that the different characteristics that people possess, such as differences in country of birth or place of residence, differences in personal abilities, and differences in appearance are all based on the effect of their accumulated karma of past lives. It is said that people are constantly affected by the karma created by good and bad acts committed in past lives. However, the principle of karma is different from the idea of fatality. Therefore, it is important to understand that one can change one's life in the future through the erasure of our mental, verbal and physical bad deeds.

Atteindre la boddhéité/Reach Buddhahood

L'état de Bouddha peut être atteint sans écarter sa forme actuelle comme un simple mortel en pratiquant le bouddhisme des trois grandes lois ésotériques.
Dans les enseignements de pré-Sutra du Lotus, il est exposé que l'on doit pratiquer sur une période d'innombrables kalpas afin d'atteindre la boddhéité. Toutefois, le Sutra du Lotus, qui enseigne le principe d'ichinen sanzen (trois mille royaumes en un seul instant de la vie), est l'enseignement suprême. Il permet à tous les gens dans chacun des dix mondes d'atteindre la boddhéité grâce à la puissance de la loi, sans changer d'apparence.

 

The state of Buddha can be attained without departing from its present form as a mere mortal by practicing Buddhism from the three great esoteric laws.
In the Lotus Pre-Sutra teachings, it is stated that one must practice over a period of innumerable kalpas in order to attain Buddhahood. However, the Lotus Sutra, which teaches the principle of ichinen sanzen (three thousand kingdoms in one moment of life), is the supreme teaching. It allows all people in each of the ten worlds to attain Buddhahood through the power of the law, without changing their appearance.

Pratique bouddhiste/Buddhist practice

L'importance de faire Gonghyo
Lors du
Gonghyo du matin et du soir , nous lisons le châpitre Hoben  et le châpitre Juryô du Sutra du Lotus puis nous chantons le Daimoku ( Nam - Myoho Renge Kyo ) . Pourquoi , de tous les chapitres du Sutra du Lotus , récitons-nous ces chapitres en particuliers ? Nichiren Daishônin indique la raison dans un Gosho :
"Même si aucun des chapitres du Sutra du Lotus est négligeable , sur l'ensemble des vingt-huit chapitres , les châpitres Hoben et Juryo sont particulièrement supérieure et louable . Les autres chapitres sont tous comme les branches et les feuilles [ de ces deux chapitres ] . Par conséquent , pour votre pratique régulière , vous devriez apprendre et réciter les châpitres Hoben et Juryo."
La base essentielle de la foi et de la pratique dans la Nichiren Shoshu se trouve dans les cinq prières du matin et les trois du soir lors des Gonghyo du matin et du soir . Depuis l'époque de Nichiren Daïshônin , le Gonghyo a été le fondement de la pratique dans la Nichiren Shoshu .
La première chose qu'un nouveau croyant apprend en devenant bouddhiste au sein de la Nichiren Shoshu est comment faire Gonghyo car Gonghyo et la récitation de Nam Myoho Renge Kyo sont les pratiques les plus importantes dans la foi . Dans la Nichiren Shoshu , la foi et la pratique de Gonghyo sont inséparables . Lorsque Gongyo est fait sincèrement tous les jours , il est un puissant moteur pour la construction d'une vie heureuse.

Pour apprendre à faire Gonghyô, le mieux est de se rendre au Temple Myôgenzan Shingyôji mais pour ceux qui habitent loin du Temple voici l'enregistrement d'un Gonghyô lent prononcé par un moine de la Nichiren Shôshû :

 

The importance of doing Gonghyo
During the morning and evening Gonghyo, we read the Hoben chapter and the Juryô chapter of the Lotus Sutra and then we chant the Daimoku (Nam - Myoho Renge Kyo). Why, of all the chapters of the Lotus Sutra, do we recite these particular chapters? Nichiren Daishônin indicates the reason in a Gosho:
"Even if none of the chapters of the Lotus Sutra are negligible, on all twenty-eight chapters the Hoben and Juryo chapters are particularly superior and commendable, the other chapters are all like branches and leaves [of these two chapters]. Therefore, for your regular practice, you should learn and recite the Hoben and Juryo."
The essential basis of faith and practice in Nichiren Shoshu is the five morning prayers and the three evening prayers at the morning and evening Gonghyo. Since the days of Nichiren Daishonin, the Gonghyo has been the foundation of the practice in Nichiren Shoshu.
The first thing a new believer learns by becoming a Buddhist within Nichiren Shoshu is how to do Gonghyo because Gonghyo and the recitation of Nam Myoho Renge Kyo are the most important practices in the faith. In Nichiren Shoshu, Gonghyo's faith and practice are inseparable. When Gonghyo is sincerely done every day, it is a powerful engine for building a happy life.

To learn how to do Gonghyo, it is best to go to Myogenzan Shingyoji Temple but for those who live far away from the Temple here is the recording of a slow Gonghyo by a priest of Nichiren Shoshu:

Etude/Study

Sans étudier ce qui est appelé le "Gosho", c'est à dire les écrits du Bouddha Nichiren Daïshônin, grâce à un guide, c'est à dire un moine de la Nichiren Shôshû, il est impossible d'approfondir notre foi car la foi dans le Bouddhisme va de paire avec la compréhension. Nous ne développons pas une "foi aveugle" mais une foi basée sur notre compréhension progressive du Bouddhisme. Je propose donc la lecture d'un extrait de Gosho accompagné des explications du Révérend Nakano chaque mois.

 

Mois de Mars 2014 :

 

Réponse à Messire Shijô Kingo

『Shijô Kingo dono gohenji - 四条金吾殿御返事』

 

 

Il en est de même de ce lieu. C’est le lieu d’accumulation des œuvres et vertus où se rassemblent les Bouddhas et les bodhisattvas. Les bienfaits du Sutra du Lotus que j’ai lu et récité pendant de nombreuses années sont plus vastes que le ciel. C’est pourquoi il est certain que par vos fréquentes visites, chaque année, vos fautes commises depuis le passé sans commencement seront effacées au cours de cette vie. Efforcez-vous d’avantage, faites encore plus d’efforts.

 

 

Je me réjouis vivement de votre présence, vous qui êtes venus participer à la cérémonie de gratitude envers notre fondateur Nichiren Daishônin, depuis la France et d’autres pays et d’avoir pu, ensemble, exprimer notre gratitude envers sa bienfaisance.

Dans la Réponse à la mère d’Oto Gozen, Nichiren Daishônin écrit :

« La longueur du chemin montre la détermination ».

Les œuvres et vertus de venir au temple de loin, par l’avion, le train ou la voiture, en dépit de vos occupations, sont incommensurables. L’intention elle-même est également respectable.

Malgré la différence de pays, nous pratiquons avec foi vers le même but qui est la vaste propagation. Ensemble, continuons à progresser avec énergie.

Ce mois-ci, nous étudions un passage d’une Réponse à Messire Shijô Kingo.

Ce Gosho est une lettre datée du 8ème jour du 10ème mois de la 3ème année de Kôan (1280), adressée à Shijô Kingo, habitant à Kamakura et écrite par Nichiren Daishônin qui vivait désormais à Minobu. Il avait alors 59 ans. Au 7ème mois de la même année, Shijô Kingo avait envoyé une offrande de riz Blanc à Nichiren Daishônin depuis son domaine de Tono Oka dans la province de Shinshû (aujourd’hui ville de Iida dans le département de Nagano). Ce Gosho est une lettre de remerciement. Elle commence par les mots : « Depuis Tono Oka… ». Aussi, elle est également appelée « Tono Oka sho » ou « Lettre à Tono Oka ».

Comme d’habitude, je vais vous présenter le Gosho dans son ensemble.

Au début, Nichiren Daishônin informe Shijô Kingo qu’il a utilisé son riz blanc envoyé en offrande pour le rite de Sôzen (plateau de nourriture offerte aux moines) lors de la cérémonie de Urabon tenue au mois de juillet. En même temps, il exprime sa profonde gratitude envers sa volonté de faire l’offrande.

Tout au long de cette lettre, Nichiren Daishônin évoque divers souvenirs qu’il a en commun avec Messire Kingo. Il se rappelle en particulier sa fidélité, fermement déterminé à le suivre dans la mort lors de la persécution de Tatsunokuchi où il l’a accompagné jusqu’au lieu d’exécution accroché aux mors du cheval sur lequel Nichiren Daishônin était monté.

« Dans quelle vie pourrais-je l’oublier » ?

Ecrit-il avec une vive émotion.

Nichiren Daishônin exprime également son admiration envers l’esprit de recherche de Shijô Kingo, qu’aucun mot ne saurait décrire, l’ayant poussé à faire le long voyage jusqu’à Sado, lors de son exil.

Nichiren Daishônin explique ensuite que ses propres crimes d’offense au Dharma commis dans les vies passées ont été effacés par la suite de persécutions qu’il a subies.

Il explique les raisons en citant le Sutra du Nirvana :

« Si un bon moine, voyant des hommes détruire le Dharma, les laisse faire sans les réprimander, ni les expulser, ni les dénoncer et les condamner, il faut le savoir, cet homme est un ennemi infiltré au sein du Dharma de l’Eveillé ».

Comme l’enseigne cette phrase, du fait de sa réfutation drastique des offenses au Dharma commises par les autres écoles, il a pu échapper au crime de complicité d’offense au Dharma.

On peut comprendre qu’en donnant cet enseignement en se montrant lui-même sous la forme d’un homme ordinaire, Nichiren Daishônin souligne le fait que le véritable moyen pour les hommes ordinaires de la Fin du Dharma, ne possédant pas le bien à l’origine (n’ayant aucun lien avec le Bouddha Śākyamuni) d’effacer leurs fautes du passé réside dans la pratique de la réfutation des offenses au Dharma.

D’un autre côté, sept ans se sont déjà écoulés depuis que Nichiren Daishônin s’est retiré au mont Minobu pour y compiler l’enseignement de toute sa vie. Aussi, cet endroit entouré de montagnes où le pratiquant du Sutra du Lotus, c’est-à-dire Nichiren Daishônin, le Bouddha originel de la Fin du Dharma lit sans cesse le Sutra du Lotus, est la véritable terre de la lumière sereine où l’air est rempli d’œuvres et vertus et où les Bouddhas et les cieux viennent se rassembler. Grâce à ces bienfaits, Messire Kingo qui, chaque année fait Tozan pour lui rendre visite, effacera au cours de cette vie l’infinité des offenses au Dharma qu’il a commises dans le passé. Nichiren Daishônin explique ici la signification de Tozan.

Le passage de ce mois est écrit à la fin de ce chapitre.

Je vais à présent lire ce passage.

« Il en est de même de ce lieu. C’est le lieu d’accumulation des œuvres et vertus où se rassemblent les Bouddhas et les bodhisattvas ».

Comme je l’ai déjà dit, ce Gosho est une lettre écrite à Minobu. Aussi, « ce lieu » désigne Minobu, lieu où résidait Nichiren Daishônin.

Ce lieu est l’endroit où réside le Bouddha originel Nichiren Daishônin. C’est pourquoi il écrit : « C’est le lieu d’accumulation des œuvres et vertus où se rassemblent les Bouddhas et les bodhisattvas ».

« Accumulation des œuvres et vertus » est la traduction du mot sanskrit Mandala. Cette expression désigne donc le Gohonzon. Il s’agit donc du Gohonzon révélé par Nichiren Daishônin.

Passons à la suite

« Les bienfaits du Sutra du Lotus que j’ai lu et récité pendant de nombreuses années sont plus vastes que le ciel ».

Nichiren Daishônin s’est retiré à Minobu à l’âge de 53 ans, au 5ème mois de la 11ème année de Bun’ei (1271). Il a écrit cette lettre à l’âge de 59ans. A ce moment, cela faisait donc déjà six ans qu’il vivait en ce lieu. Pendant, ce temps, chaque jour il lisait le sutra et récitait le Daimoku. C’est pourquoi il dit : « les bienfaits du Sutra du Lotus lu et récité pendant de nombreuses années sont plus vastes que le ciel ». Ce lieu était rempli de nombreuses œuvres et vertus.

Nous arrivons à la dernière phrase.

« C’est pourquoi il est certain que par vos fréquentes visites, chaque année, vos fautes commises depuis le passé sans commencement seront effacées au cours de cette vie. Efforcez-vous d’avantage, faites encore plus d’efforts ».

Désirant vivement rencontrer Nichiren Daishônin, Shijô Kingo lui rendait tous les ans visite à Minobu en apportant des offrandes. Minobu étant le lieu où demeurait le Bouddha originel, il s’y trouvait des œuvres et vertus incommensurables et Nichiren Daishônin l’encourageait à venir en lui enseignant ces bienfaits par « vos fautes commises depuis le passé sans commencement seront effacées au cours de cette vie ».

Comme vous l’avez compris, Nichiren Daishônin enseigne ici les œuvres et vertus de Tozan.

Dans le chapitre Durée de la vie du Sutra du Lotus, nous lisons :

« Désirant voir le Bouddha de tout leur cœur, ils ne ménagent ni leur corps ni leur vie ».

Conformément à cette parole du sutra, les pratiquants de l’époque de Nichiren Daishônin, l’admirant sans cesse, faisaient Tozan au péril de leur vie, forts de la seule joie dans le cœur de pourvoir le rencontrer directement. Et puis avec l’unique souci de servir ne serait-ce qu’un peu Nichiren Daishônin pendant leur séjour, ils coupaient des bûches, cueillaient des végétaux, descendaient dans la vallée pour y puiser de l’eau pour le servir en se dévouant physiquement.

Ainsi, le pouvoir du Bouddha de Nichiren Daishônin issu de sa grande compassion et le pouvoir du Dharma du Gohonzon, s’alliant aux grandes forces de la foi et de la pratique des disciples et fidèles, provoquaient les immenses bienfaits de Tozan. En ce sens, Nichiren Daishônin affirme avec conviction à Shijô Kingo que grâce à ses Tozan faits tous les ans, toutes ses fautes d’opposition au Dharma seront infailliblement effacées.

L’âme de Nichiren Daishônin est présente dans le Dai Gohonzon du Kaidan de la doctrine originelle enchâssé au temple principal Taisekiji. Son Dharma a été transmis dans toute sa rectitude au Grand Patriarche souverain du Dharma et il en sera ainsi pour l’éternité du futur.

Par ailleurs, dans l’Ecrit d’après l’audition des cours, il est enseigné :

« La montagne sacrée existant à l’origine est ce monde de l’endurance. A l’intérieur [de ce monde de saha], il y a le Japon. La merveille du territoire originel du Sutra du Lotus est le monde de l’endurance. C’est le lieu où le grand mandala sans précédent du chapitre Durée de la vie de la doctrine originelle doit être érigé ».

Ainsi, le temple principal Taisekiji est la terre pure de la montagne sacrée où demeure Nichiren Daishônin.

C’est pourquoi, pour nous, le Tozan au temple principal au cours duquel nous avons le privilège de rencontrer le Dai Gohonzon du Kaidan de la doctrine originelle sous la conduite du Grand Patriarche souverain du Dharma, renferme l’importante signification d’être guidé vers la boddhéité par Nichiren Daishônin vivant.

Se rendre au temple et s’adonner à la pratique personnelle et la conversion d’autrui sont des évidences. Mais il est également important d’avoir conscience que faire Tozan en fonction du moment est une ascèse bouddhique indispensable dans la perspective de l’effacement de nos propres fautes.

L’année prochaine, un Tozan des représentants de chaque pays, célébrant le 770ème anniversaire de la naissance de Nikkô Shônin est prévu.

Il va de soi que fondamentalement, cette célébration doit être faite sur la base de la réalisation de la mission qui nous a été confiée d’avoir augmenté de 50% le nombre des membres du Hokkekô.

Je souhaite donc que dans chaque pays vous effectuiez sérieusement la pratique personnelle et la conversion d’autrui et progressiez avec énergie dans l’esprit des corps différents animés du même cœur avec comme objectif de réaliser notre mission.

C’est par ces mots que j’achève mon sermon de gratitude de ce mois. Je loue vos efforts d’être venus au temple aujourd’hui.

(English Translation, soon)